Une diversité visible qui en cache une autre
Diversité de forme, de couleur, de taille : la tomate est une des plantes dont la diversité est la plus visible sur les étals des marchés et donc la plus aisément perçue par les consommateurs. Ceux-ci sont également sensibles aux différences en termes de goût, voire déplorent l’absence de goût…
Cette diversité peut être décrite plus en profondeur : les scientifiques déchiffrent les mécanismes génétiques et physiologiques à la base de la morphologie et de la qualité des fruits, caractères très complexes car dépendants de facteurs multiples.
Chez la tomate aussi, c’est le séquençage du génome qui amplifie les connaissances déjà acquises et qui permet d’accélérer l’identification des gènes impliqués dans les caractères que les sélectionneurs souhaitent améliorer. Mais l’ADN ne dit pas tout. Cette identification ne peut se faire sans disposer des technologies permettant de mesurer avec précision sur de nombreuses plantes les différents paramètres en jeu.
Retrouver la qualité
Actuellement, la création de nouvelles variétés s’oriente vers l’obtention de tomates qui stimulent nos sens. C’est ce qu’on appelle la qualité organoleptique du fruit. Celle-ci est évaluée au cours de dégustations soigneusement organisées – les analyses sensorielles – ainsi que par des mesures physico-chimiques sur les fruits.
De plus, les sélectionneurs cherchent aussi à améliorer la résistance des plants de tomate aux maladies, une préoccupation majeure des maraîchers comme des jardiniers amateurs.