Le café ne nourrit pas…
… mais permet de nourrir ceux qui le produisent. Sa forte valeur marchande en fait une source de revenus primordiale pour les agriculteurs des pays du Sud qui le cultivent dans un contexte d’agriculture familiale. Les recherches développées sur le café visent à améliorer, en partenariat avec les producteurs, la culture et la qualité du café.
Différentes espèces, différents objectifs
Le café cultivé existe sous forme de deux variétés : robusta et arabica. Pour robusta, peu apprécié des consommateurs car plus amer, les objectifs d’amélioration visent avant tout à agir sur ses qualités gustatives. Arabica quant à lui est plutôt étudié pour sa sensibilité plus marquée aux agents pathogènes. Avec ces différents objectifs en ligne de mire, le décryptage du génome est en cours avec cette particularité que le génome d’Arabica est dérivé de celui de robusta : l’histoire génétique du café vient donc en appui aux recherches sur le génome. Il faut savoir que la base génétique de la variété arabica est très faible car elle est issue d’un nombre restreint de géniteurs. Les équipes scientifiques étudient donc également la diversité génétique pour identifier de nouveaux caractères intéressants.