Respecter l’environnement
En raison de l’usage intensif de produits phytosanitaires, du transport important des tonnes de bananes produites et de problèmes posés par la gestion des déchets générés par cette agriculture, la banane n’a pas bonne presse en ce qui concerne son empreinte écologique. La recherche s’oriente donc vers une amélioration de la filière en y intégrant un respect accru de normes environnementales responsables : la « banane durable » est devenu le mot d’ordre. Grâce en particulier à l’amélioration des pratiques culturales et à des études qui visent à mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes lorsque les intrants chimiques sont remplacés par des processus écologiques, la culture bananière Antillaise a par exemple réduit l’utilisation des pesticides de 72 % en 10 ans.
Préserver, étudier et utiliser la diversité génétique
Dans le domaine de l’amélioration des bananes, la création de nouvelles variétés hybrides a permis elle aussi de participer à l’effort en faveur d’une culture durable. La banane est en effet fortement vulnérable aux maladies et aux ravageurs. Les dégâts de la maladie de Panama entre 1940 et 1950 sur les plantations de la variété Gros Michel montrent le danger des monocultures. Les scientifiques s’appuient donc sur la diversité naturelle pour produire des variétés résistantes. Les ressources génétiques de la banane sont donc la cible de programmes de recherche visant à étudier et préserver au mieux la diversité disponible, en vue d’une meilleure valorisation.